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Ancien pavillon de chasse des Ducs de Wurtemberg, la Maison Commune doit dater de 1760.
A l’abolition des droits féodaux, le prince de Montbéliard, Duc de Wurtemberg Charles, Eugène de Wurtemberg, perdit tous ses revenus seigneuriaux à Luze, à l’abolition des droits féodaux en 1789.
Il put cependant conserver jusqu’en 1792, les immeubles qu’il possédait sur le territoire de la Commune.
L’organisation de la 1ère municipalité se fit le 28 janvier 1790 (élection d’un maire et de 2 officiers municipaux, d’un procureur et de 6 notables. Avant, il y avait un maire nommé par le gouvernement et les habitants réunis en corps de communauté.
Le Colonel BERDOT, natif de Montbéliard, fut le 1er maire de Luze à la révolution. Il habita dans une maison achetée au Sieur PARROT qui était du moins, on le suppose, le pavillon de chasse cédé par Charles de Wurtemberg. En 1790, il est Chef de Bataillon de la Garde Nationale du Canton d’Héricourt. En 1792, il est nommé à la tête du 6ème bataillon de la légion (l’ensemble des bataillons du district de Lure). Envoyé à l’armée du Rhin, il participe à tous les combats de cette armée. A la veille de passer Général, il regagne Luze en 1795. En l’an V (1796 – 1797) il y est encore maire. Il termine ses jours à Montbéliard, dans un domaine qu’il avait acheté en 1800.
Jean-Frédéric MINAL (1765 – 1817) dit Baron MINAL a acheté la maison du Colonel BERDOT et il est mort à Luze dans cette maison (à l’époque, à l’intérieur, plafonds dorés à envolures dorées, beaucoup d’objets d’art appartenant au Baron). La maison fut vendue à Pierre-Christophe NOBLOT par les héritiers du Baron MINAL et le 4 février 1829, la Commune achète cette maison qui était la propriété de la Compagnie MEQUILLET-NOBLOT, pour y établir la mairie.
Cette maison, achetée 9000 F, spacieuse et assez bien distribuée a été consacrée à la Mairie : deux pièces du rez de chaussée ont été converties en une grande salle d’étude pour y tenir l’école communale, d’autres furent destinées au logement de l’instituteur.
Par la suite, une autre salle de classe dut être construite à l’étage.
La maison commune était ainsi distribuée :
Au rez de chaussée:
A l’étage:
Cette disposition restera ainsi jusqu’en 1963. (la 2ème salle de classe a disparu en 1945). Maintenant, dans ce beau bâtiment, on trouve la mairie, la salle de conseil et plusieurs salles de réunions.
A noter également un très bel escalier, restauré dans les années 1980.
Il y a 3 fontaines à LUZE, et qui coulent sans interruption, malgré les dernières périodes de sécheresse.
Fontaine du haut du village.
Fontaine du milieu de village.
Fontaine du bas du village.
Un temple protestant, édifié en 1864-1865, fut construit dans un style alliant à la fois du roman et du gothique st sur las plans de l’architecte Colard.
Le 15 mars 1921, un marché de gré à gré a été signé entre M. BOILLOUX Pierre maire de la commune de LUZE et monsieur MARCONNET Georges, sculpteur à HERICOURT pour fournir un monument commémoratif aux soldats de la commune morts pendant la guerre de 1914 – 1918.
Le conseil municipal approuve le projet par délibération le 10 avril 1921.
Dans sa séance du 7 novembre 1921, le Conseil municipal décide de recevoir définitivement les travaux et établit un procès verbal de réception.
Liste des noms inscrits.
Deux noms supplémentaires ont été gravés en mémoire des soldats morts pendant la guerre de 1939-1945.
Retrouvez les infos dans la rubrique “LUZE dans la seconde guerre”.
Elles sont nées d’une nécessité d’assurer un débouché et de valoriser la production laitière locale. Pour faire le gruyère, il fallait le lait de plusieurs paysans qui ont dû s’entendre. Elles se sont surtout développées dans la 2ème moitié du 19ème siècle.
es laiteries apportaient souvent la prospérité dans le village et il y en eut pratiquement une dans chaque commune.
On y faisait du beurre, du gruyère et des fromages divers, on y vendait de la crème fraîche.
La “coopérative Laiterie-Fromagerie” de LUZE-CHAGEY voit le jour le 28 octobre 1928.
Les agriculteurs s’engagent à fournir à cette future laiterie toute leur production de lait, à l’exception de celui nécessaire à la consommation familiale, et de celui qu’ils peuvent vendre aux habitants du village qui ne sont pas producteurs et qui viennent le chercher à la ferme.
C’est en 1930 que le bâtiment de la laiterie de la Lizaine apparaît rue de la Cotelotte.
Il existe toujours, situé au N°1, Monsieur et Madame MONNIER en sont les propriétaires.
Monsieur WACLI d’origine suisse, fut le premier gérant de la laiterie-fromagerie de LUZE.
En 1933 il est remplacé par Georges FENIX qui vient d’APPENANS (25) où il était précédemment employé fromager.
L’heure de la retraite ayant sonné, son fils Jean lui succèdera jusqu’à la fermeture.
Outre LUZE, le lait est ramassé dans plusieurs communes : CHAGEY, ECHENANS, COUTHENANS, COISEVAUX, CHAMPEY. Pour des raisons de conservation le lait doit être travaillé rapidement, la collecte a lieu deux fois par jour. A souligner que les fromages étaient affinés plusieurs mois sur place.
A LUZE, les hommes et les femmes apportent directement leur lait à la laiterie, chaque dépôt est pesé et relevé sur un carnet qui est comptabilisé en fin de mois pour paiement aux producteurs. Ceux qui n’ont pas de lait viennent acheter de la crème, du beurre, du fromage. On discute des « affaires du village », on apprend les nouvelles du jour, bonnes ou mauvaises. La laiterie devient un lieu privilégié de rencontres, un foyer de solidarité villageoise.
C’est en 1968 que la laiterie de LUZE fermera ses portes, les contraintes sanitaires et la concurrence des « grandes usines à lait » n’étant plus économiquement soutenables.
La Fraternelle était une épicerie située en face de la mairie actuelle.
Aujourd’hui, la Fratenelle est devenue une maison particulière pour laquelle les propriétaires ont gardé son cachet extérieur originel.
Nous avons très peu de renseignements concernant l’histoire de la Fraternelle. Si vous en possédez, n’hésitez pas à contacter la Mairie. Merci.
Situé à 544 mètres d’altitude, on voyait nettement les vestiges d’un ancien camp en forme de triangle, avant les travaux de construction du fort.
Lors des terrassements effectués par le génie militaire au cours des années 1873-1874, on découvrit des squelettes (une quinzaine) assez bien conservés. En 1913, le fort fut agrandi, et d’autres ossements furent trouvés provenant de 4 ou 5 corps humains, dans des sarcophages constitués de lourdes dalles de pierre. Ces squelettes (d’après les ossements) avaient appartenu à des êtres trapus, plus petits que la moyenne, ayant vécu de chasses (autour d’eux ossements de sangliers, de cerfs et d’aurochs).
Des outils et armes furent également trouvés : haches, pointes de flèches et de lances, grattoirs, couteaux (le tout en pierre), poinçons en corne, poteries …Ceci prouve qu’il y eut, en des temps très reculés, un véritable camp sur le Mont Vaudois. Divers objets (fer de lance, fer à cheval, pièces de monnaie) laissent supposer que les Romains séjournèrent en ce lieu.
Retrouvez son histoire sur le site de l’association A.F.M.V
Aujourd’hui, le site est géré par l’association A.F.M.V, suite au rachat du site par la ville d’ HÉRICOURT.