Avant les constructions du fort, on voyait nettement les vestiges d’un ancien camp en forme de triangle.
Lors des terrassements effectués par le génie militaire au cours des années 1873-1874, on découvrit des squelettes (une quinzaine) assez bien conservés. En 1913, le fort fut agrandi, et d’autres ossements furent trouvés provenant de 4 ou 5 corps humains, dans des sarcophages constitués de lourdes dalles de pierre. Ces sqelettes (d’après les ossements) avaient appartenu à des êtres trapus, plus petits que la moyenne, ayant vécu de chasses (autour d’eux ossements de sangliers, de cerfs d’aurochs).
Des outils et des armes furent également trouvés : haches, pointes de flêches et de lances, grattoirs, couteux (le tout en pierre), poinçons en corne, poteries ... Ceci prouve qu’il y eut, en des temps reculés, un véritable camp sur le Mont Vaudois. Divers objets (fer de lance, fer à chaval, pièce de monnaie) laissent supposer que les Romains séjournèrent en ce lieu.
D’où vient le nom de Vaudois ?
Deux hypothèses sont émises :
- On a expliqué l’origine par la présence, en ce lieu, de quelques familles vaudoises fuyant les persécutions au 12ème siècle. Pourchassés au cours des siècles, il se pourrait que quelques-uns se soient installés sur les flancs ou au sommet du Mont. Rien ne permet de l’affirmer.
- Mais plus simplement, peut-être que l’endroit en question était fréquenté par les sorciers ? En vieux Français (16ème siècle), le mot Vaudès, Vaudois, s’appliquait aux " sectateurs du Diable ", qui, selon la croyance populaire, tenaient leurs réunions nocturnes (le sabbat) parmi les clairières des bois et sur les hauts lieux.
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